Être aidant, c’est souvent s’oublier.
On met ses propres besoins entre parenthèses. On fait passer l’autre avant.
Et, peu à peu, on ne sait plus très bien qui l’on est en dehors de ce rôle.

Mais même quand on s’y est engagé avec amour et dévouement, on a le droit d’exister en dehors de son rôle d’aidant.
Pas pour fuir. Pas par égoïsme.
Simplement pour continuer à tenir, à respirer, à être soi.

1. Vous avez le droit d’avoir une vie à vous

Ce n’est pas facile à entendre, mais c’est essentiel à répéter :
Vous avez le droit de penser à vous.
Vous avez le droit d’avoir des envies, des projets, des loisirs.
Et vous avez le droit de dire « non » à certaines choses, sans que cela remette en cause votre engagement.

Vous n’êtes pas "juste aidant". Vous êtes aussi un homme ou une femme, un(e) ami(e), un parent, un professionnel, un rêveur peut-être.
Ne laissez pas tout cela disparaître.

2. La culpabilité : une émotion envahissante, mais pas une vérité

Quand on prend du temps pour soi, la culpabilité surgit souvent :

  • “Et s’il arrivait quelque chose pendant mon absence ?”
  • “Je devrais être là pour l’aider.”
  • “Je n’ai pas le droit de me plaindre, c’est lui/elle qui souffre.”

Mais cette culpabilité est souvent un piège intérieur.
Elle ne vient pas d’une réalité, mais d’une pression  sociale, familiale, personnelle.

Prendre soin de soi n’est pas un luxe. C’est une nécessité.
Un aidant qui va bien, c’est un aidant qui pourra mieux accompagner.
S’épuiser, c’est risquer de ne plus pouvoir aider du tout.

3. Comment garder une place pour soi dans un quotidien surchargé ?

Voici quelques pistes simples pour préserver un espace personnel :

  • S’accorder des micro-pauses quotidiennes (même 10 minutes de respiration ou de silence peuvent tout changer).
  • Bloquer dans l’agenda un moment chaque semaine qui ne concerne que vous (lecture, marche, café avec un ami…).
  • Exprimer vos besoins à votre entourage, même s’ils ne comprennent pas tout. Vous avez le droit de demander du soutien.
  • Partager avec d’autres aidants : parler avec quelqu’un qui vit la même chose allège souvent la charge mentale.

4. Chez MonRépit, on vous aide à retrouver cette place

Nos journées et séjours de répit ne sont pas faits pour "vous occuper".
Ils sont pensés pour vous redonner de l’espace, du souffle, du sens.
Vous aider à reconnecter avec vous-même.
Parce qu’être aidant, ce n’est pas renoncer à tout le reste.
C’est juste un rôle parmi d’autres — précieux, mais pas exclusif.

En conclusion

Ce n’est pas facile de s’autoriser à exister en dehors de son rôle d’aidant.
Mais c’est possible. Et c’est vital.
Vous n’avez pas à choisir entre l’autre et vous.
Vous avez le droit de vous préserver pour mieux continuer à aimer.

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